BIOTECanada salue la décision du gouvernement fédéral de reporter la hausse du taux d’inclusion des gains en capital au 1er janvier 2026. Cependant, nous estimons que retarder l’impact d’une telle mesure ne change pas la problématique centrale : cette politique risque de faire du Canada une destination moins attrayante pour les professionnels et les investissements en biotechnologies. Le secteur canadien des biotechnologies connaît actuellement un élan notable et des perspectives d’avenir prometteuses; ce n’est pas le moment de lui mettre des bâtons dans les roues. Ironiquement, en augmentant le taux d’inclusion des gains en capital, le gouvernement risque de miner considérablement ses propres investissements dans la croissance des secteurs de l’innovation au pays. Pour maintenir sa position de chef de file international des biotechnologies, le Canada doit se doter de politiques qui renforcent — plutôt qu’affaiblir — les conditions mêmes qui permettent à ses entreprises de croître. Les investissements et les professionnels de talent sont des touristes internationaux sans attaches; ils se dirigeront vers les secteurs où ils sont les plus appréciés et où leur impact sera le plus important. Dans ce contexte, il est impératif que le Canada agisse avec force et ambition pour rehausser sa position concurrentielle. BIOTECanada continuera de promouvoir l’accroissement de la disponibilité et de l’efficacité des investissements dans le secteur canadien des biotechnologies, afin de créer de nouvelles entreprises et de propulser les entreprises existantes.